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(#) Sujet: Petit rituel d'après opération — Camice#1 17.12.19 19:03
{ Petit rituel d'après opération } (Cameron & Candice)
Elle est posée à l'hôpital la belle blonde. Elle vient d'aller chercher des pâtisseries américaines dans le dinner du coin. Au programme plusieurs donuts, des muffins, cupcakes et quelques cookies ainsi que des beignets à la confitures de fraise pour certains et d'abricot pour les autres. De quoi en faire un régiment. Elle a également pris un thé bien chaud pour son patron et un thé glacé à la framboise pour elle. Elle attend donc bien patiemment que son patron arrive et qu'ils puissent aller se poser dans son bureau pour déguster ces succulentes pâtisseries. Elle met toujours tout en œuvre pour plaire à son patron que ce soit d'un point de vue professionnel comme personnel parce que oui la belle blonde est littéralement sous le charme de son boss mais ça c'est encore et toujours un secret même s'il suffit de la regarder quand elle est en la présence de son patron pour le comprendre. Vu comment elle rougit quand il est dans les parages il n'y a aucun doute à avoir là-dessus. Et là justement voilà que Wilde sort du bloc et vient vers le coin où Candy bosse dans le bureau du Docteur Wilde. La belle a posé la boîte contenant les pâtisseries sur le haut de son bureau et elle lui sourit timidement non sans rougir fortement en la présence du beau brun aux yeux bleus « Votre thé est sur votre bureau Docteur. » Dit-elle d'une voix douce au jeune homme. « Votre opération s'est bien passée ? » Qu'elle demande d'une voix douce. Elle sait ce qu'il devait faire, une opération sur un cœur comme bien souvent pour un chirurgien cardio-thoracique. Mais elle a pour habitude de demander, de prendre des nouvelles, de s'assurer qu'il a fait ce qu'il faut et qu'il n'en pâtit pas. Elle se doute que ça ne doit pas être simple d'opérer comme ça sur plusieurs heures des patients sans prendre le temps de boire, manger ou même d'aller uriner si besoin est. Elle imagine ce qu'il endure mais chaque métier a ses avantages et ses inconvénients après tout. « Vous voulez manger quelque chose ? J'ai pris tout un stock. » Qu'elle propose gaiment tout en désignant d'un signe de tête la boîte verte et blanche posée sur son bureau.
Cameron G. Wilde
Pour vivre heureux, vivons cachés
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« La beauté est dans les yeux de celui qui regarde. »
La journée fut longue et bien rythmée malgré tout. Un patient était arrivé en urgences en début de matinée, ne nous laissant aucun répit pendant les six heures qui ont suivis. Mais je savais, qu'après tant d'effort et de concentration extrême, mademoiselle Candice m'attendrai à mon bureau, avec tout un assortiment de bonnes choses, comme elle avait souvent l'habitude de faire depuis mon arrivée ici. Non loin de moi de m'en plaindre, bien au contraire, ses petites attention étaient toujours très agréable, presque autant que ses petites douceur. J'avais même parfois tendance à croire, qu'elle souhaitait me faire prendre du poids. Il était vrai qu'avec tout ce qu'elle apportait, cela pouvait très vite être un problème concernant ma santé. Forte heureusement pour moi, je savais me raisonner. Me dirigeant donc vers mon bureau, je fus bien accueillis par la jolie blonde, car oui il fallait aussi l'admettre, elle n'était pas désagréable à regarder. « Merci mademoiselle O'Reilly. » lui dis-je en la contournant tout en m'asseyant sur mon fauteuil, ma main frottant mon visage. Étais-je exténuer ? Sans doute mais je ne devais en aucun cas me laisser aller. Attrapant mon gobelet en carton recyclé et bien chaud, je rabattais le petit opercule pour en humer l'odeur. Menthe, quel délice. « Un peu compliqué mais ça était. » En général je ne savais quoi dire d'autres, il y avait comme une sorte de petite gêne entre nous, de manière très enfantine et je crois bien que l'un comme l'autre, nous ne savions quel était ce genre de malaise ridicule, pour moi en tout cas. Tandis qu'elle me demandait ce que je désirais manger, me rappelant qu'il y en avait encore et comme toujours, tout un stock, je prenais quelques gorgées de ma boisson bien chaude. C'était limite si je ne m'étais pas brûlé la langue comme un imbécile. « Oui, merci. Il y en a toujours pour un régiment avec vous. » lui dis-je moqueur. Tout pendant que je me prenais un cupcake, je doutais fort de pouvoir tout finir, encore une fois. « Mais il y en a bien assez pour deux. » Je m'étais déjà demandé, si elle n'avait pas remarqué que je n'étais pas très friand de ses beignets à la confiture, surtout à la fraise. Mais je n'avais jamais osé lui en faire la remarque, pourtant c'était toujours ceux que je laissais en dernier. Même si j'avais un tas de paperasse sur mon bureau, j'avais envie de me prendre un peu de temps pour moi et puis surtout, pour pouvoir faire plus ample connaissance avec mademoiselle O'Reilly.
