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Neil Evans Pour vivre heureux, vivons cachés ▬ Nombre de messages : 27 ▬ feat. : Sam Claflin ▬ Crédits : White Rabbit ▬ Réputation : 45 | (#) Sujet: Neil Evans 29.12.19 13:15 | |
| Neil Evans Feat. Sam Claflin ● Ma carte d'identité× Prénom(s) & Nom : Neil Evans × Je suis né(e) le : 3 mars 1987. × Aujourd’hui, j’exerce la profession d’ activiste écolo. × Ma vie est presque parfaite, je suis célibataire ● Mes qualités et mes défauts
× Idéaliste × Irrévérencieux × Cultivé × Jusqu'au-boutiste × Anticonformiste × Dépressif × Exigeant
● Quelques anecdotes
× 01. Sa sœur, Amélia, est à ce jour la personne qui compte le plus pour lui. × 02. Sa vie d’avant, loin du tumulte de la ville, lui manque parfois terriblement. × 03. Il a connu quelques relations sans lendemain, et il n'est pas sûr de chercher autre chose pour l'instant. × 04. Par nécessité, il est devenu incollable sur les baies, les champignons et les plantes comestibles du Wyoming. × 05. Il aime déambuler sur la plage, la nuit. C’est sa façon de terminer la plupart de ses soirées. × 06. Hormis quelques angoisses nocturnes récurrentes, ça fait quelques mois qu’il n’a pas eu de passages dépressifs sévères.
● Derrière l'écran
× Pseudo : papy × Votre âge ? 33 ans × A quelle fréquence penses-tu nous rendre visite ? 5 à 7 (en jours par semaine, bien entendu) × Où avez-vous connu le forum ? Grâce à ma sœur adorée. × Un petit mot pour la fin ? bec. C’est vrai que c’est petit. La vulgarité m’aurait poussé vers un autre choix, mais je tiens à montrer que je sais me tenir.
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| | | Neil Evans Pour vivre heureux, vivons cachés ▬ Nombre de messages : 27 ▬ feat. : Sam Claflin ▬ Crédits : White Rabbit ▬ Réputation : 45 | (#) Sujet: Re: Neil Evans 29.12.19 13:16 | |
| ● Mon histoire
Je ne sais pas quand exactement j’ai compris que nos parents avaient adopté Amélia, je devais être très jeune, mais ce dont je suis certain, c’est que ça n’a jamais changé la façon dont je la considérais, et que jamais personne n’aurait pu être davantage ma sœur qu’elle ne l’avait été pendant toutes ses années. Les premières années, je m’accommodais plutôt bien de ce secret, je n’y prêtais à vrai dire pas beaucoup d’attention, mais avec le temps ça a commencé à me travailler. Je me suis ouvert à nos parents à ce sujet à de nombreuses reprises, mais leur réponse était toujours là même : Amélia ne devait pas savoir. Et effectivement, plus le temps passait et plus il semblait difficile de tout lui avouer, car cela supposerait de justifier cet insupportable et si long silence. Je tâchais tant bien que mal de ne pas trop y penser, mais la culpabilité finissait vite par être intenable. Je ne dormais plus, je ne mangeais pratiquement plus, je n’avais plus goût à rien. Ce fut ma première rencontre avec la dépression, mais comme elle coïncida à peu près avec mon entrée au lycée, mes parents mirent ça sur le compte de l’adolescence, de la puberté, ce qui était bien plus confortable pour tout le monde. Finalement, n’y tenant plus, je leur posais un ultimatum : soit ils racontaient toute la vérité à Amélia, soit je m’en chargerai. Et je leur laissais jusqu’à ses dix-huit ans. Cela me semblait à l’époque la toute dernière limite acceptable pour recevoir une telle nouvelle. Ils tentèrent de me dissuader de mettre mon projet à exécution, mais ma résolution ne flancha pas. Contrairement à eux.
Pour le dix-huitième anniversaire d’Amelia donc, je lui avais offert, en plus de quelques bricoles sans importance, un week-end entre frère et sœur dans le chalet où nous passions toutes nos vacances, enfants. A l’époque, tout le coin appartenait à la famille, mais papa l’avait revendu à un promoteur immobilier de la région quand nous étions devenus trop grands pour consentir à passer l’intégralité de nos vacances en leur compagnie. Heureusement, la société qui l’avait racheté continuait à le louer à des citadins en mal de nature. L’endroit était exactement tel que nous nous le rappelions, quand bien même nous n’y avions pas remis les pieds depuis presque dix ans. Le week-end avait été génial, on avait parcouru la forêt en tout sens, on s’était baignés dans l’eau glaciale du lac en plein mois de décembre, on s’était racontés nos vies, nos rêves, on avait refait le monde à la belle étoile. C’était tellement parfait que j’hésitais un instant à remettre l’idée de la grande révélation en question. Nous avions partagé tant de bons moments dans cet endroit, nous y avions été si heureux, mais paradoxalement cela me ramenait à ce secret qui me rongeait depuis toutes ces années, et que je m’étais promis de ne pas garder plus longtemps. Alors, je lui ai tout dit. Ce que je savais, ce que j’avais deviné, ce que j’avais appris en creusant les maigres pistes que nos parents avaient laissé échapper au fil des années... ce que j’ignorais aussi. Jamais au cours de mon récit je n’ai essayé d’embellir le tableau, ni de nous chercher des circonstances atténuantes, à moi encore moins qu’à nos parents. Le temps des excuses viendrait plus tard, et seulement si Amélia y consentait.
Quelques mois plus tard, je traversais le deuxième épisode dépressif majeur de mon existence. Ma petite amie du moment m’avait quitté, je n’avais aucune idée de l’endroit où Amélia se trouvait, ni de ce que j’allais bien pouvoir faire de ma vie. J’avais besoin de remettre de l’ordre dans mes idées, et je sentais que je n’y arriverais pas dans le confort de ma petite vie d’étudiant. Je suis donc parti du jour au lendemain, sans beaucoup plus d’explications, et j’ai pris la route. Je n’avais pris avec moi qu’un peu d’argent, des bouquins et de quoi écrire. Pour le reste, je comptais bien me débrouiller seul. Je suis parti au hasard, au gré des destinations des automobilistes qui acceptaient de me prendre avec eux, parfois pour quelques kilomètres seulement, parfois pour beaucoup plus. Finalement, je décidais de m’installer dans les montagnes du Wyoming, prenant toutefois garde de rester bien à l’écart des zones touristiques de l’État. Les premiers jours étaient fantastiques : tout avait le parfum de la découverte, on était envahi par une énergie folle, tout semblait possible. Puis, l’ennui s’insinuait. Plusieurs fois j’ai pensé à renoncer à mon projet dans les premières semaines, à rentrer, mais à chaque fois j’ai tenu bon. Bien m’en a pris. Je pouvais passer des journées entières à arpenter la montagne ou la forêt, d’autres à noircir des pages de cahier d’idées et d’observations. Quelques fois, certains randonneurs s’aventuraient jusqu’à mon refuge, et je les accueillais, pour quelques heures ou plusieurs jours. Mais, pendant les trois ans que j’aurais passés éloigné du monde, je ne pense pas avoir reçu, en tout et pour tout, plus d’une dizaine de visite. C’est d’ailleurs cette solitude qui a fini par me pousser à mettre un terme à toute cette expérience. Depuis longtemps déjà je sentais que je commençais à devenir fou. Je me parlais tout seul à haute voix de plus en plus fréquemment, certaines des notes que je prenais n’avaient aucun sens quand je les relisais quelques jours plus tard, j’avais des moments d’absence qui pouvaient durer plusieurs heures où je ne me souvenais plus ce que j’avais fait ni où j’avais été. Mais je n’avais pas basculé. Je n’étais pas non plus parti dès que j’avais remarqué les premiers symptômes. Il y a une jubilation certaine à se promener au bord du gouffre, à voir jusqu’où on peut avancer sans tomber. L’appel du vide et l’instinct de préservation tirant chacun de leur côté sur le château de cartes de la vie que je m’étais construite. Puis finalement, un beau matin, j’ai empaqueté toutes mes affaires, j’ai fermé la porte de ma cahute derrière moi et j’ai pris le chemin du retour. Exactement comme j’y étais venu presque trois ans plus tôt. Sur un coup de tête.
Je suis finalement rentré à Oceanside après un périple de plusieurs mois. La plupart du temps je vivais de l’hospitalité de personnes rencontrées au hasard de mon errance. J’échangeais avec eux sur nos expériences respectives, on parlait de nos aspirations. Bref, je comblais le besoin de relations humaines qui avait été le mien ces derniers temps. En Californie je retrouvais ma sœur et mes parents. Elle aussi revenait enrichie d’une expérience exotique, et je pense que ça nous a encore rapproché, d’une certaine façon. Depuis mon retour, je milite dans plusieurs associations écologiques, je sors pas mal, je flirte un peu... Je garde la dépression à l’écart, autant que possible.
Dernière édition par Neil Evans le 29.12.19 15:22, édité 1 fois |
| | | Amelia Evans Pour vivre heureux, vivons cachés ▬ Nombre de messages : 29 ▬ feat. : Lily James ▬ Crédits : tearsflight ▬ Réputation : 68 | (#) Sujet: Re: Neil Evans 29.12.19 13:19 | |
| Bienvenue par ici frangin :99: :99: :99: :99: |
| | | Rachel Cooper La curiosité est un vilain défaut ▬ Pseudo : Boutchou ▬ Nombre de messages : 1100 ▬ feat. : La belle Blake Lively ▬ Multicompte : la criminelle Gale Montgomery & la psy Alaina Foster ▬ Crédits : Ava : Wandy | Gif : fanop ▬ Âge : J'ai passé l'âge fatidique de trente ans le vingt novembre ▬ Mon journal intime :
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▬ Réputation : 713 | (#) Sujet: Re: Neil Evans 29.12.19 13:40 | |
| Bienvenuuuuue parmi nous joli cœur :16:
Bonne chance pour ta fiche et si tu as des questions, n’hésite surtout pas :01:
Merciiiiiiii de ton inscription et merciiiiiiii à notre Amelia nationale :16: :20: |
| | | Madison Harper ▬ Nombre de messages : 535 ▬ feat. : Emily Van Camp ▬ Multicompte : Summer Clarke ▬ Crédits : Trumblr & ▬ Réputation : 257 | (#) Sujet: Re: Neil Evans 29.12.19 14:53 | |
| Bienvenue |
| | | Neil Evans Pour vivre heureux, vivons cachés ▬ Nombre de messages : 27 ▬ feat. : Sam Claflin ▬ Crédits : White Rabbit ▬ Réputation : 45 | (#) Sujet: Re: Neil Evans 29.12.19 18:54 | |
| Merci à vous trois ! :17: |
| | | Rachel Cooper La curiosité est un vilain défaut ▬ Pseudo : Boutchou ▬ Nombre de messages : 1100 ▬ feat. : La belle Blake Lively ▬ Multicompte : la criminelle Gale Montgomery & la psy Alaina Foster ▬ Crédits : Ava : Wandy | Gif : fanop ▬ Âge : J'ai passé l'âge fatidique de trente ans le vingt novembre ▬ Mon journal intime :
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▬ Réputation : 713 | (#) Sujet: Re: Neil Evans 29.12.19 20:46 | |
| Félicitation, tu es validé(e) ! J’ai beaucoup aimé ta fiche et j’ai hâte d’en apprendre plus sur ton perso. PS : ma Gale aurait bien fait un 5 à 7 avec un grand voyageur comme toi mais elle est déjà prise Nous te souhaitons, tout d'abord, la bienvenue sur le forum ! Nous sommes ravis de pouvoir te considérer comme un membre validé à part entière ! N'oublies pas de lire le règlement si ce n'est pas déjà fait. Le forum Suspicious Friends est un forum RPG où l'écriture et le fun sont au rendez-vous ! Si tu as des suggestions de lieux utiles pour l'évolution de ton personnage, n'hésites pas à les demander ici. Si tu souhaites t'intégrer plus facilement, tu peux construire ta propre fiche de liens ainsi que la liste de tes topics en cours. Les autres membres ne sont pas méchants et ne vont pas te mordre (quoi que...) Même si Suspicious Friends privilégie le RP, il y a une partie flood et une partie jeux pour se détendre. En cas de questions ou de problèmes, un membre du staff de Suspicious Friends ( Madison Harper, Everleigh Miller & Rachel Cooper) sera là pour t'aider. N'hésites donc pas à les embêter ! Encore une fois, bienvenue à toi sur Suspicious Friends !!! HAVE FUN ! |
| | | Evan O’Reilly ▬ Pseudo : mily ▬ Nombre de messages : 133 ▬ feat. : Austin Butler ▬ Multicompte : Jay Strickland ▬ Crédits : blood eagle (avatar) endlesslove (signa) ▬ Âge : 30 ans ▬ Réputation : 90 | (#) Sujet: Re: Neil Evans 30.12.19 12:34 | |
| Bienvenuuuuue parmi nous :10: nous faudra certainement un lien :07: et super choix d'avatar :29: |
| | | Contenu sponsorisé | (#) Sujet: Re: Neil Evans | |
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