● Lui et moi, c'était...x
Mon lien avec Michael Clarke. Je n'ai pas vraiment de liens avec lui, j'ai poussé ma compagne à venir jusqu'à Oceanside pour enquêter sur son meurtre. J'aimerais en faire un futur bouquin...
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Mon alibi ? Je n'en ai pas, je préfère laisser Michael choisir pour moi :06:
● Mes qualités & mes défauts× Méfiante
× Battante
× Sauvage
× Passionnée
× Courageuse
× Apeurée
Que des mots
● Si je te dis ça ?×
La personne que vous admirez le plus ? Enora, la femme de ma vie.
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L’état de vos finances ? Moyenne, on s'en sort comme on peut.
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Votre couleur préférée : Le rouge, comme la passion et parce que c'est la couleur qui me va le mieux.
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Votre plat préféré ? Une bonne paëlla.
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Votre film préféré ? Autant en emporte le vent, oui, je suis une romantique sous mes airs de rebelle.
Que des mots
● Et si tu m'en disais plus ? ×
Ma famille est différente : Parler de ma famille, ça ne va pas être du gâteau. J’ai été aimée mais je ne le suis plus, j’ai reçu beaucoup d’amour jusqu’à mes dix ans. Ma mère est décédée et j’ai pété un plomb parce que mon père s’est remarié avec une femme qui ne m’appréciait pas du tout. J’en étais malade tellement elle me rabaissait, même mon grand frère l’avait remarqué. Mais rien à faire, mon père n’a pas cru un traitre mot de ce que je lui ai dit sur elle, il s’est remarié avec elle. C’est là que j’ai plongé, fréquentant des gens plus vieux que moi, j’ai commencé à boire, à sortir pour ne jamais être chez moi avec cette famille recomposée qui ne me convenait pas. Mon frère étant plus vieux, il avait quitté la maison depuis un certain temps… Bref, ça n’était pas la joie… J’ai fini par tomber dans la drogue et j’ai fini sur le trottoir pour me payer ma dose vers l’âge de 16-17 ans. Je n’en suis pas fière et pendant longtemps, j’ai préféré oublier cette période sombre.
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Le moment le plus heureux : Le jour où je me suis enfuie de chez mon bourreau, qui n’en était pas vraiment un. En réalité, James m’avait sortie de la rue, il m’avait vu sur le trottoir, une lavette, j’étais venue le voir à la fenêtre de sa voiture. Je l’avais vu traîner dans la ruelle plusieurs fois et je pensais qu’il voulait une passe… En réalité, il n’était pas là pour ça, il a eu un coup de foudre pour moi, c’était un galeriste d’art et il a vu en moi une espèce de muse pour artiste. Je ne sais pas comment il en est arrivé à cette conclusion vu mon état lamentable. Néanmoins, il me proposa autre chose, il me proposa de m’héberger et de me permettre de reprendre ma vie en main. Je lui ai dit que j’aimais écrire et dessiner, il m’a permis de me reconstruire. Sauf qu’en échange, je n’avais pas vraiment le droit de sortir de chez lui, je devais rester enfermée, il me disait que c’était pour mon bien-être, pour mon rétablissement. Arriva un moment où il me demanda si j’étais prête à lui donner certaines faveurs et je ne sais pas s’il s’agissait d’amour ou pas, j’ai accepté. Je ne me suis pas sentie poussée, je l’ai fait de mon plein gré, j’avais envie de lui faire plaisir… Bref, j’étais enfermée dans cette vie, à m’occuper d’un homme de vingt ans mon aîné parce qu’il me donnait une certaine stabilité.
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Le moment le plus douloureux :Je vous dirai bien que c’était quand j’suis tombée au plus bas mais en réalité, j’ai vécu un épisode bien plus traumatisant. Avec James, j’ai grandi mais je me suis aussi renfermée puisque je n’avais plus de vie sociale. Mon seul contact était avec la fille de James, elle venait tous les jours lui rendre visite. Elle n’a jamais posé de questions sur ce que je faisais là et si elle était méfiante au début, elle a fini par comprendre, je crois. Dans tous les cas, l’art était notre point commun, nous avons commencé à nous rapprocher quand elle a vu mes dessins. Elle semblait y être complètement bouleversée et ça me touchait, que quelqu’un puisse être intéressé par ce que je peignais. Au fur et à mesure du temps, j’en suis tombée complètement amoureuse, j’étais totalement sous son charme. Un soir, j’ai compris que c’était réciproque quand elle s’est approchée de moi et m’a embrassée avec fougue. Au début, notre relation fut étrange parce qu’on était mal à l’aise vis-à-vis de James, il était son père quand même… Mais, l’attraction et l’amour nous consumait bien trop et nous avons décidé de vivre notre amour en cachette… Jusqu’à ce que James découvre la vérité et ne se mette dans une colère noire, il semblait être complètement obsédé par moi et il ne voulait pas me partager et surtout pas avec sa fille. Il m’enferma et m’interdit – comme à sa fille – de voir Enora… Elle découvrit où il m’avait enfermée – il m’avait trouvé une nouvelle maison – et elle voulut me libérer pour que nous nous enfuissions toutes les deux… Ce fut à deux doigts de fonctionner mais James apparut au moment où nous allions franchir la porte d’entrée… Il ne voulut pas nous laisser passer alors, nous avons tenté de nous débattre… Il me prit par la gorge et il serra, j’étais au bord de l’évanouissement. Enora s’empara d’une arme qui dépassait de la poche de son père et tira…. Il s’écroula et nous restâmes un petit temps interdites… Jusqu’à ce que je prenne Enora par le bras pour que nous prenions la fuite au moment où j’entendais les sirènes s’approcher. Après ça, nous avons fui, cela fait deux ans que nous fuyons. Les débuts furent compliqués à surmonter mais petit à petit nous avons réappris à vivre. J’ai monté un blog où j’ai été rapidement suivie, j’y raconte ma vie sur les routes et mes conseils, j’y raconte mes découvertes et mes coups de cœur. J’ai fini par être repérée mais je reste discrète, il le faut… Nous sommes recherchées par la police et nous avons deux policiers de New York sur notre dos depuis deux ans, qui nous traquent.
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La personne qui t’a brisé le coeur : Mon père, évidemment, quand il a choisi sa femme plutôt que sa famille. Mais ce fut surtout mon frère qui me brisa le cœur réellement quand il me laissa seule avec ma belle-famille. Il savait combien je détestais notre belle-mère et même si je n’avais que douze ans, j’aurais aimé qu’il me prenne avec lui. J’ai longtemps laissé derrière mon frère, ne voulant pas qu’il revienne dans ma vie, j’étais en colère. Par la suite, quand je me suis sortie de la drogue, j’ai longtemps voulu reprendre contact avec lui, sans succès à cause de James… Après, ce fut la fuite et il m’était impossible de reprendre à nouveau contact avec lui. Il est la seule personne qui me manque réellement et même si je sais que c’est dangereux, je lui ai envoyé une lettre quand nous sommes repassées par New York récemment, avec Enora. J’ai besoin qu’il sache que je vais bien et surtout, j’ai l’espoir de le retrouver un jour et de savoir si lui aussi va bien…
Cinq lignes par parties